Face aux aléas climatiques, face à la disparition des agriculteurs, le monde agricole va se partager en 3 modèles qui vont cohabiter :
- Des usines de production alimentaire sans liens avec la nature.
- Des déserts et des immenses réserves naturelles entretenues et protégées par l’homme.
- Des milliers de micros fermes agriculturelles qui offrirons aux citadins virtuels un contact avec la nature.
Que cela nous plaise ou non le modèle agricole hors sol sera nécessaire face aux aléas climatiques. Que ce soit la grêle, les tornades, le manque d’eau, les incendies… il faudra cultiver à l’abri de ces catastrophes qui détruisent nos moyens alimentaires. Et cela n’empêche pas la qualité, que ce soit bio, cueilli à maturité, etc. De plus cela évitera de détruire la biodiversité.
Lorsque l’on étudie la fin des civilisations qui nous ont précédées, on découvre que cela commence toujours par des sécheresses, la destruction de la nature… cela entraine des famines qui elles-mêmes entrainent des guerres.
La différence avec les civilisations d’avant la nôtre est que nous avons les moyens technologiques de survivre. Cependant nos usines hors sol qui fabriqueront de la nourriture à l’abri des aléas climatiques, demandent beaucoup d’investissements et d’énergies. Après avoir refusé de payer mieux les agriculteurs, le consommateur sera obligé cette fois-ci de payer plus cher à cause du coût énergétique.
Aujourd’hui nous sommes dans une phase intermédiaire entre un début d’agriculture complétement hors sol qui, comme les modèles fermes urbaines, n’abîme pas la nature, et l’agriculture industrielle à la campagne qui détruit la nature.
Aujourd’hui, nous sommes des générations qui connaissent encore l’alimentation naturelle et qui ne se voient pas manger par exemple de la viande fabriquée en usine par reproduction d’une cellule animale. Mais cela viendra, de la même manière que les génération élevées avec le numérique se satisfont d’un mode de vie virtuel.
Vidée de ses agriculteurs, qui de toutes les façons ne sont pas remplacés, car ce métier est trop dur et mal payé, la nature deviendra des déserts à cause de la sécheresse. Il y aura néanmoins d’immenses réserves naturelles protégées et entretenues par l’homme.
Dans ces déserts et réserves naturelles il y aura des oasis microfermes agriculturelles qui offriront aux citadins virtuels, un contact avec la nature pour ceux qui en auront besoin.
Ce contact comprendra des hébergements avec une alimentation naturelle à emporter ou à consommer sur place dans des restaurants, une éducation au monde du vivant, des loisirs ludiques, des randonnées, des activités que l’on trouvent certes hors sol en ville, comme la baignade en piscine fermées, mais ce sera de la baignade dans des rivières-lacs-étangs naturels.
D’où la nécessité pour les quelques personnes de tous les âges qui souhaitent vivre et travailler à la campagne de bien réfléchir et se former sur le concept Microferme Agriculturelle avant de se lancer dans le maraichage à 100 %.
Rédacteur : Formations Bio Nature https://www.formationsbio.com/formation/microfermeagriculturelle