« Pas de pays sans paysans » Ce slogan aperçu sur certains tracteurs des manifestations paysannes attire notre attention. Paysans veut dire « gens du pays », c’était ainsi que les gens de la ville nommaient ceux qui habitaient la campagne. Eux-mêmes, gens de la ville, étaient des citoyens « gens de la cité ».
Aujourd’hui les paysans, aussi dénommés les ruraux, qui vivent à la campagne, se partagent en trois catégories ;
- les agriculteurs
- les retraités
- les vacanciers
Sur ces 3 catégories, 2 sont en expansion et 1 en régression.
- les retraités sont plus nombreux à cause du changement démographique, moins de jeunes et plus de vieux qui avec un vieillissement en bonne santé, s’installent à la campagne.
- Les vacanciers de plus en plus nombreux à séjourner à la campagne, pour des périodes de plus en plus longues. Après le covid, les Français privilégient le temps libre avant le travail et l’alimentation.
- Les agriculteurs sont de moins en moins nombreux. Ils ne sont pas remplacés car ce métier est jugé peu rémunérateur par rapport au temps passé.
- A ces 3 groupes ajoutons néanmoins une petite catégorie, les ruraux qui fournissent hébergements, restaurations, loisirs et autre services nécessaires à la vie, y compris les services publics d’ailleurs jugés insuffisants.
Pourquoi les agriculteurs disparaissent ils ?
La vraie raison est rarement abordée dans les débats, publics et privés : les Français ne peuvent ou ne veulent pas payer cher leur nourriture. Le logement, le transport, les loisirs ( numériques et/ou tourisme ) passent avant. L’état, les entreprises agroalimentaires, les distributeurs s’efforcent donc de payer les agriculteurs le moins cher possible ; éventuellement on importe de l’étranger. Afin d’obtenir les prix alimentaires le plus bas possible, l’ensemble des partenaires ci-dessus s’efforcer d’industrialiser la production agricole.
Les agriculteurs sont remplacés par des fermes industrielles et bientôt des usines qui fabriquent directement de la nourriture sans passer par l’agriculture.
Pourtant les français adorent et soutiennent toujours les agriculteurs sauf pour payer le juste prix ; à quelques exceptions près comme le système « c’est qui le patron » dont le litre de lait est supérieur à la moyenne.
Que cela nous plaisent ou non, à tort ou à raison, il n’y aura plus d’agriculteurs à l’ancienne, c’est-à-dire des fermes familiales.
Faut-il ? et comment ? remplacer la catégorie paysanne agriculteur ?
C’est possible avec le concept microferme auquel il faut ajouter le concept agriculturel. En effet si les jeunes et les plus âgés ne veulent pas reprendre « les exploitations agricoles » à l’ancienne, de plus en plus d’urbains cherchent à vivre et travailler avec et dans la nature.
Le concept microferme agriculturelle permet d’être paysan sans être agriculteur à 100%.
Sur un hectare il est possible de développer une pluriactivité agriculture vivrière permaculturelle et tourisme qui fassent vivre une famille.
- Cela répond en outre à 3 besoins :
- une consommation locale de qualité
- fournir de quoi passer des vacances à la campagne,
- repeupler le secteur rural des paysans
On peut ajouter le fait d’entretenir la biodiversité et de fournir des produits moins inflationnistes car les microfermes bio permaculturelles consomment moins d’énergie; celles-ci étant, on ne le dita pas assez, la cause de l’inflation dans tous les secteurs économiques.
Alors devenir paysans ! cela vous tente-t-il ?
1ère étape il faut se former. Deux mois sont nécessaires et suffisants pour entreprendre le processus de création d’une microferme agriculturelle.
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