La France importe la moitié de son alimentation. L’objectif de l’agriculture n’est plus de nourrir une population mais de gagner de l’argent, voire des devises.
La France est-elle résiliente pour satisfaire le premier besoin de sa population : manger ?
Les élus veulent freiner la désertification des campagnes et installer des nouveaux agriculteurs ; mais on continue de fonctionner sur un modèle industriel et salarial. Il est impossible de devenir agriculteur sans un apport capitalistique important.
Les citoyens veulent de plus en plus un approvisionnement alimentaire local. Nos élus veulent recréer des activités en zone rurale mais on ne sait pas comment installer tous ces urbains désireux de vivre et travailler à la campagne.
Car ils sont là, prêts et motivés ces jeunes et moins jeunes qui veulent retrouver du sens, restaurer la nature, nourrir leurs semblables avec des aliments de qualité.
Seulement ils ne veulent pas retourner à l’école pour apprendre un modèle agricole qui ne leur convient pas, qui demande des capitaux qu’ils n’ont pas. De quoi ont-ils besoin pour apporter à la France la résilience alimentaire en cas de catastrophe quelle qu’elle soit ?
Le modèle MicroFerme bio intensif leur permet de démarrer une agriculture locale, résiliente, sociale, économe, polyvalente. Ils apportent de la vie, des emplois indirects, une sécurité alimentaire. Ils commencent progressivement avec peu de capital. Ils créent un nouveau modèle de lieux de vie qui ne se limite pas à l’agriculture.
La Safer fait son aggiornamento et commence à libérer des terres, à accepter l’idée d’agriculture vivrière en maraichage sur de petites surface ( 1 à 2 hectares ). Les communes commencent à installer des potagers communaux… Le développement de milliers de microfermes va nourrir directement les campagnes et les villes.
Que manque-t-il d’autre pour aider ces nouveaux ruraux à s’installer ?
Des formations à l’installation en microferme courtes, concrètes, qui ne soient pas un retour à l’école pour ces gens déjà diplômés et capables d’apprendre par eux-mêmes.
La formation « MicroFerme » répond à cette demande. Elle a déjà contribué à l’installation de nombreuses microfermes.
Rédacteur JeanYves Fromonot
PS : les conséquences de la crise du covid renforce la nécessité de développer l’agriculture vivrière locale française.